Voici les principales actualités sur le syndrome de l’intestin irritable selon la Fondation internationale des troubles fonctionnels gastro-intestinaux :
- 90% de la sérotonine (=hormone du bien être) sont produits par les intestins et seulement 10% par le cerveau. Beaucoup d’affections dont le syndrome de l’intestin irritable et la dépression sont liées à une altération de la production de sérotonine.
- L’éviction du gluten en plus du régime pauvre en FODMAP n’apporte pas de bénéfices supplémentaires aux colopathes et rend leur alimentation plus compliquée à suivre.
- La sévérité des douleurs abdominales des colopathes semble être proportionnelle à l’augmentation de la sensation du bol alimentaire dans le ventre. L’hypersensibilité viscérale nerveuse doit donc être prise en compte dans les traitements.
- Les personnes ayant le syndrome d’ intestin irritable ont plus de maux de tête et de douleurs lombaires par rapport à la population « normale ».
- Les méthodes de biofeedback semblent être efficaces chez les personnes souffrant de constipation terminale.
- Le yoga et l’hypnose sont des méthodes pouvant aider à réduire les symptômes digestifs et la qualité de vie des colopathes.
- Il est recommandé que l’application de la phase stricte de l’alimentation pauvre en FODMAP soit limitée à 4 semaines et soit expliquée par un diététicien-nutritionniste. Cela permet de garantir une alimentation équilibrée et d’éviter de perturber les « bonnes » bactéries de la flore intestinale.
- L’étude française nutrinet a montré que chez les femmes, un Indice de Masse Corporel (IMC) élevé est associé à une probabilité plus forte d’avoir une SII à tendance diarrhéique, et, chez les hommes, un IMC faible augmente les risques de développer un SII.
- L’exercice physique aurait un impact positif sur la composition de la flore intestinale.
- La peur d’avoir des symptômes intestinaux dégraderait plus la vie d’un colopathe que l’intensité des symptômes ressentis.