Depuis longtemps les consommations d’épices (surtout fortes) et de piment sont connues pour aggraver les symptômes digestifs.
Qu’en pense la recherche?
PIMENT : Bien qu’une forte consommation ponctuelle de piment soit prouvée pour aggraver les douleurs abdominales et les symptômes de brûlures plusieurs études asiatiques suggèrent qu’une consommation régulière d’une petite quantité de piment ait, au contraire, un effet bénéfique sur les symptômes fonctionnels gastriques de dyspepsie ou de reflux gastro-œsophagien (RGO).
ÉPICES : Une récente étude iranienne montre que les personnes qui mangent régulièrement des plats épicés ont plus de symptômes digestifs typiques du syndrome de l’intestin irritable par rapport à celles qui n’en mangent jamais. Ces résultats sont valables uniquement chez les femmes (et, oui encore nous…. les femmes) car chez les hommes la consommation d’épices n’aurait pas d’impact sur les symptômes gastro-intestinaux. Ainsi cette étude montre que les femmes qui consomment au moins 10 fois par semaine des épices (y compris le poivre) ont deux fois plus de chances (enfin de malchances) de souffrir de symptômes typiques du syndrome de l’intestin irritable (=colopathie) par rapport à celles qui n’en mangent jamais.
Piment : bon pour RGO épices mauvais car augmente le risque de colopathie, c’est contradictoire, non?
de même, pourquoi d’entrée nous inviter à recevoir le liste des aliments les + riches en FODMAP’s, kesaco? alors que par la suite on comprend que ce sont les mauvais pour la santé.
Pas très clair!
Moi qui pensais vous recommander à ma mère de 85 ans atteinte de colopathie, c’est pas pour demain, malgré votre heureuse initiative, il y a beaucoup de publicité…
Bonjour,
Je me permets de rebondir sur votre commentaire.
Tout d’abord, dans cet article sur les piments et épices, je l’ai mis à titre informatif et je n’ai pas donné mon avis (sauf peut être dans l’interjection « et oui…encore nous les femmes »). En effet, j’ai uniquement fait un résumé de plusieurs études cliniques dont les résultats ne sont pas, je vous l’accorde, forcément très clairs.
En ce qui concerne les aliments les plus riches en FODMAP, vous pourriez voir avec votre maman pour qu’elle évite d’en manger par exemple sur une semaine et voir si elle sent une différence au niveau de ses troubles digestifs (vu son âge, attention cependant à bien substituer chaque aliment supprimé par un autre nutritionnellement équivalent). Si elle ressent une petite amélioration, cela peut signifier que l’alimentation pauvre en FODMAP sera efficace chez elle. Attention, cependant, je n’ai jamais dit que les FODMAP sont mauvais pour la santé. Ils sont prouvés uniquement pour aggraver les symptômes digestifs chez 75% des personnes ayant les intestins sensibles.
J’espère que ces explications vous permettront d’y voir plus clair.
Je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d’année.
Cdt