Syndrome de l’intestin irritable et abus psychologiques, physiques et sexuels

Je vais lancer 2 gros pavés dans la marre en abordant 2 sujets tabous :

Le syndrome de l’intestin irritable et les violences psychologiques, physiques et sexuelles.

Je me permets d’aborder le sujet car que de nombreuses études scientifiques portent sur le sujet et parce que je suis colopathe et que j’ai subi des violences psychologiques.

Un colopathe n’a pas forcément été victime de violences et une personne ayant subi des abus ne développe par forcément un syndrome de l’intestin cependant, il est établi que :

  • Il y a des familles de colopathes et donc un lien génétique
  • Il y a des familles avec des comportements violents
  • Le risque de développer une colopathie fonctionnelle est augmentée chez les personnes ayant subi des violences. Ainsi, une étude sérieuse de 2012 rapporte que 61% des colopathes ont subi des violences physiques (versus 49% dans la population générale), 55% ont subi des violences psychologiques versus 27% et 31% ont été abusés sexuellement versus 18%

Les scientifiques continuent de chercher le mécanisme liant ces deux problématiques. En tout cas, avoir été abusé n’augmenterait pas la sensibilité viscérale (cf une étude sur le sujet).  Le lien réside peut être du côté du microbiote puisqu’on sait que des violences répétées engendrent un stress chronique, qu’un stress chronique peut perturber le microbiote, et qu’un microbiote déséquilibré participe au développement du syndrome de l’intestin irritable.

En bref, sachant que :

  • le déni et le non-dit participe à la transmission inter-générationnelle de comportements de victimes et de bourreaux
  • l’épigénétique a démontré que l’environnement peut influer l’expression des gênes

Je pense, que plus on parlera ouvertement des violences quelque soit leurs natures, plus la prise de conscience – individuelle et collective – de ces problèmes va grandir, meilleure sera la prise en charge, moins il y aura d’abus mais aussi moins il y aura de syndrome de l’intestin irritable.

Si vous êtes concernés de près ou de loin par l’une de ces problématiques, partagez cet article et parlez en autour de vous, et si besoin, faites appel à des professionnels.

NB : pour rappel, les causes du syndrome de l’intestin irritable sont multi-factorielles et sont propres à chacun.

Cet article a 17 commentaires

  1. Sylvie

    Cette piste me semble très vraisemblable. J’ai passé une bonne partie de mon enfance dans la peur et dans le chagrin. ma mère était très anxieuse et m’interdisait tout ce qui lui faisait peur en m’enfermant à la maison. Elle n’était pas gentille et me montrait constamment comme je lui tapais sur les nerfs. J’avais l’impression d’être moche (j’avais un torticolis congénital), bête (scolairement je n’étais pas une flèche), et assez folle (« tu dis n’importe quoi »). Elle m’obligeait à écouter pendant des heures ses récriminations contre moi et contre la vie en général. Quand mon père (policier) revenait de mission après plusieurs jours il avait droit à la liste de mes méfaits et ça se terminait par une séance de martinet. Je pense que j’ai vécu sous adrénaline pendant toute mon enfance jusqu’à ce que je lui échappe à l’adolescence. Et maintenant je vis avec mon colon irritable qui ne supporte ni les fruits, ni les légumes, ni les céréales complètes, pas les fodmaps bien sûr, pas grand chose finalement à part les protéines…

    1. julie

      Merci Sylvie pour votre touchant témoignage.

  2. momo

    Bonjour,
    Je suis stupéfaite de la relation qui semble établie entre les deux…
    Moi aussi j’ai subi une enfance affreuse dans la violence psychologique et physique quotidienne…
    Séance de martinet, chantage au suicide, culpabilisation, insultes, rupture familiale et isolement…

    Aujourd’hui j’ai 31 ans, suis maman de 2 enfants et je souffre de l’intestin irritable depuis plusieurs années. Des problèmes au travail ont aggravés la maladie il y a un an ce qui m’a conduite à consulter… J’ai souffert dans chacun de mes emplois occupés, de la manipulation psychologiques… de la culpabilisation etc… C’est dur à vivre, je me sens comme une proie facile, très impliquée dans mon travail, je n’arrive pas à me protéger et je subi toujours les déviances des autres… bref !

    Le diagnostic vient seulement d’être posé et je cherche la voie de la guérison avec plusieurs médecins et spécialistes qui m’accompagnent (psy, naturopathe, gastroentérologue etc…).

    Il s’agit pour moi de me reconstruire tant sur le plan psy que physiologique, cette maladie semble être une alerte de mon corps m’indiquant la nécessité d’une remise en question complète de mon mode de fonctionnement.

    Je ne suis qu’au début du chemin mais je vois que je ne suis pas seule dans cette situation, ce qui allège quelque peu le poids que l’on porte pour aller mieux.

    Je précise enfin, que mes 2 enfants sont également « colopathes »… et nous sommes tous 3 sous regime sans fodmaps… il y a sans doute d’autres facteurs qui entre en ligne de compte ou alors je leurs transmet mon stress et mon anxiété ce qui est plus inquiétant.

    Merci de m’avoir lue.
    Bonne continuation à tous,

    momo

  3. Sylvie

    Oui, il est très probable que cela ait un lien.. hélas.. Merci pour l’article !

  4. anne marie houssier

    Bonjour à Vous, je viens de découvrir ces articles et commentaires. moi aussi j’ai vécu une enfance problématique, avec plusieurs épisodes, y compris à l’âge adulte d’anorexie sévère. j’ai fais un chemin avec des thérapeutes, une psychanalyse…. maintenant je me retrouve avec des dérèglements intestinaux.je trouve beaucoup d’améliorations avec le « règime bas fodmaps »… mais je trouve assez embêtant d’avoir à réguler mes choix alimentaires ainsi que les quantités… même si je m’en tire bien, ça me rappelle trop souvent mes périodes d’anorexie! je me demande alors si ces dyspepsies, ne seraient pas un moyen choisi par mon inconscient pour reprendre le contôle…!

    1. Julie Delorme

      Bonjour,

      Les régimes d’évictions tels que le régime pauvre en FODMAPs peuvent en effet « réveiller de vieux démons » pour les personnes ayant soufferts de troubles du comportement alimentaire. Dans ce cas, il est vivement conseillé d’être accompagné par un diététicien-nutritionniste. Il est également conseillé de faire les tests de réintroduction pour préciser vos intolérances pour élargir au plus vite l’alimentation en réintroduisant tous les aliments qui sont finalement tolérés.
      Cdt
      Julie 🙂

  5. Lisand

    Bonjour à tous et merci Julie pour cet article. J’ai vécu dans la toxicité, la maltraitance et la religion extrémiste (quand cela les arrangeait) de deux parents pervers, narcissiques, immatures et toujours dans un schéma ou rien ne va financièrement, moralement, et…
    Des parents toujours insatisfaits qui soufflaient le chaud et le froid sans arrêt, moi une enfant mise au monde pour prendre soin d’eux et tout faire pour les satisfaire sans avoir jamais réussi !
    J’étais un peu perdue à me soucier du bonheur de mon père et ma mère toujours là à pleurnicher leur misérable vie.
    Qui plus est vivre dans la peur d’une religion qui n’annonce rien de bons pour l’avenir …d’ailleurs je ne devais jamais connaître l’âge adulte avec la fin du monde….
    Plus de 20 ans d’anorexie, ma colopathie fonctionnelle m’a gâché la vie mais elle empire depuis plusieurs mois par des hémorragies….
    Je suis souvent triste, seule, en rupture familiale à plusieurs kilomètres de distance avec des frères et sœurs qui m’ont mis à l’écart dont certains pour ne pas participer au débat et d’autres pour l’absence de mon pardon et mes reproches d’un passé de parents juste maladroits, qui ont reproduit leur enfance sur moi.
    J’aimais tellement ma famille que j’ai gâché ma santé à subir, accepter et ne rien dire en pensant n’être rien et n’avoir le droit de rien.
    En échec scolaire et professionnel et un mal être qui ne venait que de moi d’après eux, je suis le mouton noir qui salit la mémoire du père et qui est méchante avec la mère.
    Une mère « âgée » et un passé révolu pour eux alors que cette génitrice divise pour mieux régner encore aujourd’hui.
    J’ai appris par le médecin récemment que la colopathie fonctionnelle est souvent synonyme de rupture familiale et d’un passé douloureux.J’ aimerais tellement me réveiller un matin sans ma mémoire du passé et du négatif qui hante mes pensées comme si j’y étais encore.
    Cette colopathie me déclenche les douleurs du coccyx d’une ancienne fracture, avec une névralgie aiguë et une cruralgie et des douleurs dans la totalité du dos quotidiennement.
    Les nerfs à flots, je m’alimente seulement quand je n’ai pas cette boule dans la gorge et au diaphragme de ce que je veux mais qui n’est pas forcément consistant et nutritif.
    Une anémie vient s’ajouter à mes problèmes d’hémorragies et je suis souvent sous cachets antidouleurs forts pour gérer la douleurs et mes angoisses. Un état qui me permet de moins penser malgré que cela ne résout rien.
    Le suivi psychologique est difficile avec des périodes hautes pleines d’espoirs et les périodes basses où je n’ai le goût à rien.
    Le travail a toujours été pour moi un refuge mais là avec mon état cela devient très dur et cela empire ma situation et ma nervosité, c’est un cerclé vicieux.
    Je pense que refaire ma vie à zéro sans laisser d’adresse serait la meilleure solution pour moi, j’en ai marre des contacts sans aucune considération ni soutien et je pense que ma colopathie s’améliorera.

    1. Julie Delorme

      Bonjour,
      Merci pour avoir partagé votre parcours difficile.
      Je vous souhaite que vous trouviez un mieux être tant au niveau psychologique qu’intestinal.
      Bon courage.
      Cdt
      Julie

      1. Lisand

        Merci beaucoup Julie pour votre message et pour ce que vous faites.
        Prenez soin de vous aussi.
        Cordialement,
        Lisand

  6. Lisand

    Votre commentaire est en attente de modération.
    Bonjour à tous et merci Julie pour cet article. J’ai vécu dans la toxicité, la maltraitance et la religion extrémiste (quand cela les arrangeait) de deux parents pervers, narcissiques, immatures et toujours dans un schéma ou rien ne va financièrement, moralement, et…
    Des parents toujours insatisfaits qui soufflaient le chaud et le froid sans arrêt, moi une enfant mise au monde pour prendre soin d’eux et tout faire pour les satisfaire sans avoir jamais réussi !
    J’étais un peu perdue à me soucier du bonheur de mon père et ma mère toujours là à pleurnicher leur misérable vie.
    Qui plus est vivre dans la peur d’une religion qui n’annonce rien de bons pour l’avenir …d’ailleurs je ne devais jamais connaître l’âge adulte avec la fin du monde….
    Plus de 20 ans d’anorexie, ma colopathie fonctionnelle m’a gâché la vie mais elle empire depuis plusieurs mois par des hémorragies….
    Je suis souvent triste, seule, en rupture familiale à plusieurs kilomètres de distance avec des frères et sœurs qui m’ont mis à l’écart dont certains pour ne pas participer au débat et d’autres pour l’absence de mon pardon et mes reproches d’un passé de parents juste maladroits, qui ont reproduit leur enfance sur moi.
    J’aimais tellement ma famille que j’ai gâché ma santé à subir, accepter et ne rien dire en pensant n’être rien et n’avoir le droit de rien.
    En échec scolaire et professionnel et un mal être qui ne venait que de moi d’après eux, je suis le mouton noir qui salit la mémoire du père et qui est méchante avec la mère.
    Une mère « âgée » et un passé révolu pour eux alors que cette génitrice divise pour mieux régner encore aujourd’hui.
    J’ai appris par le médecin récemment que la colopathie fonctionnelle est souvent synonyme de rupture familiale et d’un passé douloureux.J’ aimerais tellement me réveiller un matin sans ma mémoire du passé et du négatif qui hante mes pensées comme si j’y étais encore.
    Cette colopathie me déclenche les douleurs du coccyx d’une ancienne fracture, avec une névralgie aiguë et une cruralgie et des douleurs dans la totalité du dos quotidiennement.
    Les nerfs à flots, je m’alimente seulement quand je n’ai pas cette boule dans la gorge et au diaphragme de ce que je veux mais qui n’est pas forcément consistant et nutritif.
    Une anémie vient s’ajouter à mes problèmes d’hémorragies et je suis souvent sous cachets antidouleurs forts pour gérer la douleurs et mes angoisses. Un état qui me permet de moins penser malgré que cela ne résout rien.
    Le suivi psychologique est difficile avec des périodes hautes pleines d’espoirs et les périodes basses où je n’ai le goût à rien.
    Le travail a toujours été pour moi un refuge mais là avec mon état cela devient très dur et cela empire ma situation et ma nervosité, c’est un cerclé vicieux.
    Je pense que refaire ma vie à zéro sans laisser d’adresse serait la meilleure solution pour moi, j’en ai marre des contacts sans aucune considération ni soutien et je pense que ma colopathie s’améliorera.

  7. Lisand

    Bonjour à tous et merci Julie pour cet article. J’ai vécu dans la toxicité, la maltraitance et la religion extrémiste (quand cela les arrangeait) de deux parents pervers, narcissiques, immatures et toujours dans un schéma ou rien ne va financièrement, moralement, et…
    Des parents toujours insatisfaits qui soufflaient le chaud et le froid sans arrêt, moi une enfant mise au monde pour prendre soin d’eux et tout faire pour les satisfaire sans avoir jamais réussi !
    J’étais un peu perdue à me soucier du bonheur de mon père et ma mère toujours là à pleurnicher leur misérable vie.
    Qui plus est vivre dans la peur d’une religion qui n’annonce rien de bons pour l’avenir …d’ailleurs je ne devais jamais connaître l’âge adulte avec la fin du monde….
    Plus de 20 ans d’anorexie, ma colopathie fonctionnelle m’a gâché la vie mais elle empire depuis plusieurs mois par des hémorragies….
    Je suis souvent triste, seule, en rupture familiale à plusieurs kilomètres de distance avec des frères et sœurs qui m’ont mis à l’écart dont certains pour ne pas participer au débat et d’autres pour l’absence de mon pardon et mes reproches d’un passé de parents juste maladroits, qui ont reproduit leur enfance sur moi.
    J’aimais tellement ma famille que j’ai gâché ma santé à subir, accepter et ne rien dire en pensant n’être rien et n’avoir le droit de rien.
    En échec scolaire et professionnel et un mal être qui ne venait que de moi d’après eux, je suis le mouton noir qui salit la mémoire du père et qui est méchante avec la mère.
    Une mère « âgée » et un passé révolu pour eux alors que cette génitrice divise pour mieux régner encore aujourd’hui.
    J’ai appris par le médecin récemment que la colopathie fonctionnelle est souvent synonyme de rupture familiale et d’un passé douloureux.J’ aimerais tellement me réveiller un matin sans ma mémoire du passé et du négatif qui hante mes pensées comme si j’y étais encore.
    Cette colopathie me déclenche les douleurs du coccyx d’une ancienne fracture, avec une névralgie aiguë et une cruralgie et des douleurs dans la totalité du dos quotidiennement.
    Les nerfs à flots, je m’alimente seulement quand je n’ai pas cette boule dans la gorge et au diaphragme de ce que je veux mais qui n’est pas forcément consistant et nutritif.
    Une anémie vient s’ajouter à mes problèmes d’hémorragies et je suis souvent sous cachets antidouleurs forts pour gérer la douleurs et mes angoisses. Un état qui me permet de moins penser malgré que cela ne résout rien.
    Le suivi psychologique est difficile avec des périodes hautes pleines d’espoirs et les périodes basses où je n’ai le goût à rien.
    Le travail a toujours été pour moi un refuge mais là avec mon état cela devient très dur et cela empire ma situation et ma nervosité, c’est un cerclé vicieux.
    Je pense que refaire ma vie à zéro sans laisser d’adresse serait la meilleure solution pour moi, j’en ai marre des contacts sans aucune considération ni soutien et je pense que ma colopathie s’améliorera.

  8. Nao

    Bonjour,
    Merci pour cet article je n’en croyais pas mes yeux. Victime d’attouchements sexuels durant l’enfance et d’une dépression assez sévère a mes 17 ans, je souffre aujourd’hui de beaucoup de problèmes intestinaux, donc je me suis renseignée et vous connaissez la suite.
    Cela ne m’étonne pas, car j’ai entendu parlé de l’influence de la quantité de sérotonine dans l’intestin sur la fragilité de ce dernier. En conclusion, il faut être heureux pour être en bonne santé, le hic c’est qu’être en bonne santé nous rend heureux, c’est un cercle vicieux, donc. J’espère ne pas tomber dans le piège des anti-douleurs et pouvoir guérir le plus naturellement possible.
    Surtout que l’un de mes symptômes principaux est l’aérophagie, ce qui génère comme vous pouvez l’imaginer, une gêne quasiment constante qui m’empêche de sociabiliser comme tout le monde. Cela amène également des situations vraiment gênante sur le plan romantique par exemple. Des petites situations quotidiennes deviennent une vraie source d’angoisse pour moi et c’est ce qui me fait le plus souffrir, au-delà de la douleur. Je rêve d’une vie normal, sans soucis quotidien et sans avoir peur de vivre ma vie.

    Les témoignages précédents m’ont touché, j’espère que vous pourrez vous reconstruire (autant psychologiquement que physiologiquement). Si je pouvais apporter mon expérience, je dirai que quelqu’un de sain d’esprit qui tiens à nous est le secret pour se reconstruire. Oui, aujourd’hui je suis certaine que plus d’une relation sur deux est toxique mais si vous trouvez un jour la bonne personne, je sais que vous pourrez vous avancer dans la vie. S’entourer des bonnes personnes est essentiel, bien que difficile.
    Bon courage a tous, je vous souhaite un avenir plus coloré que le passé,
    Merci encore pour cet article,
    j’espère pouvoir me reconstruire aussi et j’y travailles.

    Bonne continuation, merci encore Julie <3

    1. Julie Delorme

      Bonjour et merci pour votre témoignage.

      Julie 🙂

  9. ADAM

    Bonjour,
    Je viens de lire votre article que je trouve très intéressant, j’ai subit moi-même des abus sexuels dans mon enfance. Savoir que le SII peut-être lié à cette problématique peut en effet élargir les interventions et accompagnement auprès des personnes qui ont subit des violences similaires. Aujourd’hui a 40 ans , cela fait près de 10 ans que je souffre de ce syndrome qui dégrade certaines relations sociales et familiales . Je souhaite sincèrement que les projets médicaux pourront améliorer nos quotidiens. De mon côté je recherche activement un groupe de parole car j’ai l’intime conviction que d’en parler avec des personnes qui partagent les mêmes complications peuvent moralement nous soulager de ne plus être seul.

    1. Julie Delorme

      Bonjour,
      Je vous remercie d’avoir eu le courage de témoigner. Souffrir du syndrome de l’intestin irritable peut amener à un isolement en effet et trouver un groupe de parole peut aider à sortir de cet isolement.
      En France, il existe par exemple une association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable qui s’appelle l’APSSII (http://www.apssii.org). En y adhérant, vous aurez accès par exemple à leur forum et à leurs réunions régionales.
      Prenez soin de vous.
      Cdt,
      Julie

  10. MC

    Bonjour,
    Moi c est suite a l ecriture de mon autobiographie.
    J ai enquêtee sur mon histoire.
    Dans le sud de la France, j ai été victime d’un viol.
    J ai subie une amnésie traumatique partielle.
    Au fils des pages, je me suis souvenue de l agression..pendant l écriture
    C est à ce moment précis, que la mémoire de mon corps s est réveillée
    Depuis, je souffre du colon irritable.
    C est un enfer.
    L entourage n est pas au courant.
    Il ne savent pas pourquoi je pleure.
    La seule chose qu’ils savent dire c’est
    C est dans ta tête, t es Folle.
    Et oublie ça, passe à autre chose.
    Je voudrais bien..
    Mais mon corps refuse.

    1. Julie Delorme

      Bonjour,
      Je vous remercie pour avoir eu le courage de partager votre histoire difficile et qui peut en effet avoir contribué à déclencher le syndrome de l’intestin irritable.
      Etant données les souffrances induites par le traumatisme de l’aggression que vous avez subie, celles induites par le SII et par les sensations d’isolement que vous décrivez vis à vis de votre entourage, je vous conseille vivement de chercher d’en parler à un médecin et de consulter un psychologue/psychiatre spécialisé en violences sexuelles et stress post-traumatique (les psychotraumatologues connaissent bien les impacts des violences sur le corps et sont formés pour aider). En cas de détresse importante, n’hésitez pas à contacter les urgences.
      Je vous souhaite un bon courage.

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